Tuileries

Tuileries et briqueteries à Bougy lez Neuville

La présence de tuileries à Bougy lez Neuville apparaît dés 1626 dans des documents notariaux.
Les tuileries étaient au nombre de 4 dont 3 se situaient au Bignon.

Liste des tuileries:
– Tuilerie Noël
– Tuilerie Bailly
– Tuilerie Legrand de Meilleray
– Tuilerie Pointeau à Maugras (le four est encore visible aujourd’hui :voir les photos ci-dessous)

Seule cette dernière survécût jusqu’au début du XX ième siècle après avoir racheté ces autres concurrents.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(source: Tuileries dans l’Orléanais au XVIII ième siècle d’Eric Millet)

 

 

 

 

 

Galerie photos

 

Photos anciennes de notre village

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eglise Saint-Sulpice

Eglise Saint-Sulpice

L’église a été édifiée avant la révolution de 1789. L’église à la vocable « Saint Sulpice ». Située au centre de l’agglomération, elle a été reconstruite en 1855 (date portée sur le plomb du faîte du clocher), en pierres, sur les ruines de l’ancienne église en bois, édifiée semble-t-il au 12ème siècle, ainsi que l’attestaient, à cette époque, les portes et les fenêtres cintrées, et qui a vraisemblablement été détruite par un incendie comme cela arrivait souvent à cette époque. Puis vinrent les guerres de religions, période pendant laquelle elle a été dévastée. Dans l’église actuelle, il reste peu de traces de l’ancienne. Toutefois, la porte principale est de forme ogivale et le porche est cintré. Ce porche dit « la galerie », est très ancien, caquetoir très pittoresque.

Il a été classé en 1926. A l’intérieur se trouvent diverses pièces attestant une existence antérieure à la reconstruction : une console remarquable, qui a été nettoyée et rénovée par les Services des Beaux-Arts, en 1989, une statue de la vierge à l’enfant-Jésus, en bois et dont la tête a été mutilée puis replâtrée, ce qui était courant à cette période, les protestants supprimant la tête de l’Enfant Jésus, au moment des guerres de Religions. Egalement diverses statues, plus modernes Saint Sulpice et Saint Sébastien. La statue de Saint Sulpice, patron de la paroisse, est en bois polychrome, mais hélas bien vermoulu. Sa restauration serait nécessaire, mais son caractère « non classé » entrainerait une dépense trop lourde pour la commune. La chaire est encore en bon état. Un visiteur a précisé qu’elle daterait du règne de Louis XIV. A cela s’ajoutent deux tableaux du Christ en croix.

L’ancienne église renfermait les sépultures de plusieurs seigneurs locaux, notamment celles de la famille Gaudart. En 1859, les restes des personnages inhumés furent rassemblés dans le cimetière communal. Les pierres tombales furent utilisées dans la reconstruction des murs ; aucune trace n’en subsiste. Une originalité de cette église : les vitraux. Remplacés en 1987, ils sont l’œuvre de Mademoiselle Catherine MENU. Ils évoquent chacun une saison avec une faune différente dans les roseaux (évocation de terrains marécageux). En 1987, un emprunt fut souscrit par la commune pour permettre de financer cette réalisation, en complément des dons des paroissiens et de Monsieur l’Abbé Ingrain, curé de Neuville aux Bois, desservant la paroisse de Bougy. En outre, au-dessus du maître-autel, se trouve un petit vitrail représentant Saint-Benoist. Faut-il voir un lien avec le lieu dit voisin « Les Saints Benoist » ?

C’est en mémoire de Saint Benoist, dont une partie de la commune, au 13ème siècle, faisait partie du domaine du monastère de Saint Benoist, à Saint Benoist sur Loire.

Les cloches Quelle fréquence de baptêmes dans une période aussi calme ! En 1609, le 16 avril, baptême des deux cloches. En 1618, le 24 mai, la grosse cloche est rebaptisée « Sulpice », en commémoration du Saint Patron. En 1636, le 21 septembre, bénédiction de la grosse cloche, puis encore en 1685. En 1743, bénédiction de la petite cloche.

En 1765, le 17 septembre, c’est la cloche principale. A la période révolutionnaire, la petite cloche a disparu et la grande, félée, a été refondue en 1894 ; la voici centenaire. Elle pèse 210 kg et sonne le Do à l’octave. Elle porte le nom de sa marraine, Madame Zélie-Marie Marchand et fut coulée dans les ateliers Bollée à Orléans. Electrifiée depuis 1998, elle sonne toutes les demi heures, sans oublier l’Angelus bien sûr.